A propos

Papouasie, Raja Ampat sans transport public seulement des barques de pêcheurs….

Dans ce blog nous allons à partir de souvenirs, rassembler des documents sur des projets de transport qui se sont concrétisés au fil des ans en France et dans le Monde. D’abord c’est dans le cadre de la réalisation d’une ville nouvelle Lille-Est (1970-1983) que les études, essais et enfin la réalisation de la 1ière ligne du VAL (Véhicule Automatique léger) s’est effectuée entre 1978 et 1984 sur 12 km entre Villeneuve d’Ascq et le CHR de Lille. En parallèle, le retour de projets de nouveaux tramways à partir du choc pétrolier de 1973 qui nous a rappelé que la politique du « tout-voiture » montrait ses limites : pollution de l’air, bruit de circulation, engorgement des villes par les véhicules… Les aménagements de voirie, les créations de nouvelles aires de stationnement ne permettent alors pas de maîtriser la croissance du parc automobile et de la circulation. Les autobus sont eux aussi pris dans les encombrements.
Leur faible capacité ne leur permet plus d’absorber la demande de mobilité.
La date clé pour la reconquête du tramway en France est 1975, année du lancement
du « concours Cavaillé ». Secrétaire d’État aux transports, Marcel Cavaillé lance un concours pour un mode de transport urbain guidé, électrique, pouvant utiliser la voirie existante, avec le dessein implicite de promouvoir un tramway moderne, maillon manquant entre le bus et le métro. Le savoir-faire de l’industrie française est sollicité, tout comme huit grandes villes, afin d’accueillir ces modes innovants. Les lauréats du concours sont désignés l’année suivante : un groupement autour d’Alstom, qui préfigure le
« tramway français standard », et un autre autour de Matra, qui propose un métro
léger, le VAL. Aucune des villes pressenties ne se manifestera pour travailler
avec Alstom avant les élections municipales de 1977. Il est vrai qu’à cette époque,
le tramway est encore loin d’avoir séduit l’opinion publique et les édiles… La
première ville pariant sur le retour du tram est Nantes, laquelle envisage avec les communes périphériques de former à terme un réseau de trois lignes.
En 1985, la première ligne est mise en service à Nantes sans inauguration officielle du nouveau maire.

Ainsi dans les années 1980, les premières lignes de tramway, à Nantes, Grenoble et
Strasbourg, du VAL à Lille vont être d’incontestables réussites. Articulées avec des opérations de restructuration urbaine, ces projets redorent l’image des transports publics, dopent leur fréquentation, mais aussi valorisent la ville et ses citadins.
Le tramway permet de gagner de nouveaux clients non captifs des transports
publics. Grâce à son site propre, les voyageurs à bord bénéficient d’un mode
rapide et fiable. Ces gains de clientèle importants (30 % en moyenne) se stabilisent
dans le temps. Ils permettent d’endiguer la croissance de l’usage de la
voiture, et de changer les comportements de mobilité avec un retour des pratiques
cyclistes et piétonnes.